Canot de sauvetage Commandant Garreau au Musée de la pêche de Concarneau, avril 2014
Toute l'histoire du Commandant Garreau est contée dans un document de l'inventaire du patrimoine région Bretagne. PDF à télécharger : ICI
Canot pointu aux extrémités, un peu plus fin de l’arrière que de l’avant. Les extrémités sont fortement relevées et protégées par des tambours en dos d’âne, qui forment deux caisses à air.
Le canot de sauvetage est insubmersible, se redresse spontanément et se vidange automatiquement.
Le mât de misaine à l’avant et le grand mât à l’arrière, sont positionnés pour ne pas gêner les manœuvres des canotiers et de la barre. L’inconvénient est un centre de voilure très avancé, rendant le bateau mou à la barre.
La dimension des mâts :
Le gréement de type « flambart », courant en Manche : 2 voiles au tiers et un foc.
La grand-voile, ou « taillevent », est située à l’arrière, d’une surface plus faible que la misaine, à l’avant.
La coque est en bois à double bordé croisé en teck (et non plus en acajou comme dans les canots précédents).
Les deux couches de bois sont superposées et croisées à 45°, séparées par une toile imprégnée de glu marine ou de peinture. Les coutures ne sont pas calfatées mais garnies de coton retenu par un masticage et la peinture.
La coque est maintenue sur la quille par une carlingue. Le tout est traversé par des boulons à écrous.
Il n’y a pas de membrures intérieures au-dessus des varangues.
La coque est peinte en vert au-dessus de la ligne de flottaison et en blanc en-dessous.